nos vélos
Pourquoi partir à vélo plutôt qu’en transports en commun, en voiture ou en stop ?
Nos bolides AZUB Six de chez Vélofasto fraichement arrivés à la maison !
Lors des premiers essais à Sait Brevin l’Océan
Il s’agit du mode de transport qui correspond le plus à nos envies et notre sensibilité écologique.
Avec le vélo, on est libre d’aller où on veut, de s’arrêter lorsqu’on le souhaite, comme avec un véhicule mais sans pollution environnementale. En plus, l’idée de tracer notre route à la force de nos petits muscles nous correspond bien ! Et rien ne nous empêche de mettre les vélos dans des trains lorsque les conditions ne sont pas réunies.
Et pourquoi le vélo couché ?
Nous sommes sportifs mais pas cyclistes à l’origine.
Les quelques fois où nous avons passé la journée sur des cyclos, notre postérieur a mis quelques temps à s’en remettre ! Alors s’imaginer pédaler tous les jours sur des vélos classiques c’était hors de question ! Après il y a énormément de cyclo-voyageurs pour qui cela se passe comme sur des roulettes (avec une selle adaptée, une étude posturale…) mais nous ne souhaitions pas tenter cette expérience là.
Lors d’un stage de voile, nous avions rencontré Stéphanie et Luc, qui avaient effectué un tour du monde de 3 ans dont une bonne partie en vélo couché au début des années 2000. Ils avaient adoré et nous ont chaudement recommandé cette alternative peu connue mais plus ergonomique pour les voyages au long cours.
Pour vérifier que ce type de vélo nous convenait, nous en avons loué à la journée à Annecy pour faire le tour du lac (chez Diego de ONA Bikes). Cette expérience nous a convaincu, nous avons particulièrement apprécié le fait de pouvoir profiter de la vue dégagée tout en pédalant. En effet, en vélo couché, le buste est orienté naturellement vers le ciel (et non vers le sol comme en vélo droit) il est alors aisé d’apprécier à 180 degrés l’environnement qui nous entoure, également de regarder vers le haut sans forcer (sympa lorsque le ciel est dégagé, qu’il y a des oiseaux etc.) .
Orientations naturelles du regard à vélo couché, dessin de Paul Rinkowski dee 1953 (dessin de brevet)
Orientations naturelles du regard à vélo classique de type touring/voyage
L’industrie des vélos couchés est relativement spécialisée et de niche par rapport aux vélos traditionnels, le nombre de fabricants ne doit pas excéder une cinquantaine dans le monde (afvélo couché). Parmi ceux-ci on trouve le fabricant tchèque AZUB, reconnu autant pour la qualité de ses vélos, utilisés par les cyclo-voyageurs dans le monde entier, que pour la fiabilité de son service client.
C’est au super magasin Velofasto de Thorigné Fouillard, près de Rennes que nous avons pu essayer plusieurs modèles et faire notre choix. Ce magasin est géré par Philippe Descubes, passionné de vélo-couché, qui en propose de nombreux modèles (deux roues, tricycle, tandem, électrique, de course, …). Aujourd’hui, le trike fait de plus en plus d’adeptes. Vélo-couché à trois roues, il présente l’énorme avantage d’être stable à l’arrêt et donc bien plus sécurisant. En revanche, il sera plus proche du sol qu’un vélo couché à deux roues. Par ailleurs il prend plus de place en largeur. Deux éléments qui ont porté notre choix vers le vélo-couché à deux roues.
Le modèle AZUB SIX
Ce modèle est présenté comme le modèle universel de la marque. Polyvalent et robuste, il conviendra aux utilisateurs du quotidien comme aux voyageurs au long-cours.
Doté d’un cadre aluminium robuste, d’une roue de 26 pouces à l’arrière et d’une roue de 20 pouces à l’avant, ce vélo est très facile de prise en main et dispose de nombreux points de réglages, pour le guidon comme pour le siège.
Guidon haut ou guidon bas ?
Le guidon peut être choisi en position haute ou basse (voir photos).
Julie avec son Azub Six guidon haut
Irène des Cyclomigrateurs avec son Azub Six à guidon bas
En position haute, cela permet l’ajout d’un porte bagage en plus par rapport à la position basse, soit un total de 3 portes bagages pour une capacité de 6 sacoches maximum. Nous avons préféré prendre le guidon en position haute pour cette raison là, mais également car cela réduirait à priori le risque d’endommager le guidon en cas de chute. De nombreux utilisateurs préfèrent quand à eux la position basse notamment car les bras sont totalement détendus, et la vue 100 % dégagée devant les yeux du pilote. C’est le cas de nos amis Irène et Joël des cyclos-migrateurs qui ne jurent que par le guidon bas ! En définitive, c’est une question de goût, seule un essai des deux configurations vous permettra de choisir !
Une configuration totalement personnalisée
Plutôt que de construire des modèles en série, AZUB a fait le choix de fabriquer des vélos sur mesure, avec une configuration adaptée aux besoin de chaque utilisateur. Une fois le modèle choisi par le client, un logiciel maîtrisé par le revendeur (Velofasto dans notre cas) permet de définir, pour quasiment chaque composant, l’alternative souhaitée.
Capture d’écran configurateur AZUB : les différents choix de roues et de pneus.
Par exemple, vous pouvez opter pour un dérailleur shimano classique , ou bien une boîte de vitesse interne (gearbox), et/ou une assistance électrique. Idem pour les pneus, les suspensions, les freins, le nombre de portes-bagages etc. Il est également possible de personnaliser la couleur de son vélo-couché en choisissant parmi une large palette de couleurs proposées par le fabricant.
Notre configuration résumée
- Guidon : haut
- Dérailleur : shimano 3 plateaux, 9 pignons
- Freins : disques mécaniques
- Siège avec mousse synthétique amovible + repose nuque
- Suspensions : avant + arrière à air comprimé
- Pneus : Schwalbe Marathon Plus
- Roues : Expedition
- Pédales : Mixtes : plate + semi-automatique
- Portes-bagages : x3 (1 sous le siège et deux à l’arrière )
Notre ressenti après 1000km
Nous avons parcouru 1000 km avec nos vélos et avons pu les tester sur tous types de terrains (route, sentier caillouteux, sentier de terre, sentier VTT accidenté). Le moins que l’on puisse dire est que nous validons à 100 % leur polyvalence ! Nous pouvons ainsi nous permettre d’emprunter une grande diversité de voies cyclables, y compris de la piste VTT à condition que cela soit plutôt de la descente (car nous sommes quand même chargés). En ce qui concerne les éventuelles douleurs, rien ou quasiment rien à déclarer ! Pas de maux dus à la selle évidemment puisque nous en avons pas, ni de problèmes au dos à déplorer. Il y a seulement Julie qui a ressenti une légère gêne localisé en bas du dos à cause du frottement contre le siège. Nous allons donc tester d’autres réglages du siège pour que cela disparaisse. En ce qui concerne notre visibilité par rapport aux automobilistes, la hauteur du vélo est quasiment égale à un vélo classique. En plus des éléments réfléchissants du vélo (siège, jantes…) nous avons renforcé notre visibilité au moyen de fanions réfléchissants, catadioptres accrochés aux rayons, et surtout investis dans de très bonnes lumières avant et arrières (voir la page matériel)
Tout ça pour dire que nous sommes pour le moment ultra satisfaits de nos vélos couchés AZUB SIX ! Nous en attendions beaucoup au niveau du confort et nous ne sommes pas déçus ! Si cela vous a donné envie, n’hésitez pas à aller en essayer chez votre revendeur le plus proche. Et dans l’ouest de la France (Bretagne, Pays de la Loire), nous vous conseillons bien évidemment Velofasto à Rennes où vous profiterez des conseils avisés de Philippe (passez un coup de fil pour réserver votre créneau, il est victime de son succès) !
Les sacoches
Qui dit périple itinérant à vélo dit sacoches ! Impossible de s’en passer, elles sont pour nous ce que le sac à dos est à l’auto-stoppeur (ou au randonneur, ça marche aussi)!
Nous nous sommes naturellement orientés vers les sacoches de la marque allemande Ortlieb puisque ce sont celles qui sont commercialisés par Azub et Vélofasto, qui nous les ont recommandés. Ensuite nous avons eu l’énorme privilège de nous voir offrir nos sacoches dans le cadre d’un partenariat avec Vélofasto et Azub.
Sacoches Ortlieb Back-Roller
La particularité des sacoches Back-Roller est qu’elles se ferment par enroulement , avec des attaches clip pour bien maintenir la compression. Les sacoches se montent sur le vélo grâce à un système de fixation à crochets ultra pratique, puisque qu’il suffit de tirer sur la poignée souple pour ouvrir ou fermer les crochets. Ainsi, il est très aisé et rapide d’enlever les sacoches du vélo. Un élément important notamment lorsque nous devons emprunter des trains, nous disposons alors d’ un temps limité pour nous installer à bord en retirant les sacoches. Ces sacoches sont toutes totalement étanches, classifiées IP64 (Protégé contre l’infiltration totale de poussière.Protégé contre les projections d’eau de toute direction.) Sachant que nous avons 3 portes-bagages sur chaque vélo, nous avions une capacité maximale de 6 sacoches, ce qui nous a permis de choisir différents modèles et contenances.
Vélos et sacoches dans des trains français (TER et Intercités)
Caractéristiques de nos sacoches Ortlieb
Modèle | Description | Contenance (L) | Quantité par vélo | Pourquoi ce choix ? |
Back-roller Pro Classic | Sacoches les plus spacieuses du monde selon la marque. Mélange toile de nylon et PU. Petit filet extérieur pour mettre les objets en accès rapide | 35L | 2 | Positionnées sur le porte bagage central, elles permettent de stocker le matériel le plus volumineux (duvets, matelas 2 places, sacs de vêtements…) |
Back-Roller Free | Modèle plus écologique, en tissu polyester enduit PU, exempt de PVC | 20L | 2 | Positionnées sur le porte-bagage le plus à l’avant du vélo. Cela permettait de tester ces modèles plus écologiques |
Back-roller High visibility | Toile de Cordura enduite de PU entièrement tissée d’un fil réfléchissant à forte luminosité tant sur le jaune fluo que sur le noir | 20L | 2 | Positionnées sur le porte-bagage arrière des vélos, entièrement réfléchissants, ils nous assurent une sécurité supplémentaire. |
Notre ressenti sur les sacoches
Pour le moment nous trouvons ces sacoches adaptées à notre usage. Nous avons vu large au niveau du volume total, ce qui nous permet de nous organiser pour le rangement de notre matériel (ustensiles de cuisine, réchauds, hygiène et santé, nécessaire pour la nuit…) sans forcément tout remplir. Nous notons qu’il faut faire attention lorsqu’on retire les sacoches à ne pas perdre les réducteurs de crochets (2 par sacoche). Ce sont de petits éléments en plastique qui permettent d’adapter le crochet de la sacoche au diamètre du tube de porte-bagage du vélo. En effet, Julie en a perdu un sans s’en apercevoir. Mise à part cela les sacoches remplissent leur rôle, isolant parfaitement nos affaire de la pluie, même sous de grosses averses qui durent. Nous recommandons !
En plein coeur du Minervois
Sur les quais de la jolie ville de Sète
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Superbe article, merci pour votre information